RAPPEL : Vendredi 29 juin > rencontre lecture avec Laurence Nobécourt

lecture et dialogue autour de
“La vie spirituelle”
éd. Grasset
et
“Vivant jardin”
éd. du Cerf
avec
Laurence Nobécourt
entrée au chapeau
« Cette année-là, les amandiers ont fleuri dès le mois de février en France, et je me suis réveillée du rêve. À Kyoto, les bourrasques de neige ont duré jusqu’à la mi-mars.»
« C’est ainsi qu’aurait pu commencé le livre si je l’avais écrit, si je n’avais pas vaincu ma honte d’être née, de me nommer, d’espérer, si je ne m’étais pas défaite, depuis que le monde est monde, de cette sensation d’impureté et de blessure qui a fait de ma vie un appel poétique me retenant au bord du langage, au bord d’oser écrire autre chose que de la prose, jusqu’à cette année-là où l’échec m’a laissée exsangue un hiver entier à côté du poêle, avec la conscience qu’il n’y avait désormais plus rien à attendre.»
« Creusant livre après livre son chemin d’écrivain et de femme, Laurence Nobécourt poursuit son œuvre littéraire avec deux textes d’une rare profondeur, à la recherche d’une véritable union entre l’âme et le corps. Dans Vivant jardin, elle entame, sous forme d’un dialogue à trois voix, une réflexion profonde sur l’écriture et sur l’amour. Comment concilier l’exigence de l’art avec la passion amoureuse? « Il faut une grande force pour aller légèrement vers l’invisible, pour unique ce qui a été séparé. »
Dans Le Poème perdu, Laurence Nobécourt (est-ce bien elle?) interpelle sa mère, et retrace la vie d’une femme moderne, luttant contre les injustices de la société et contre le temps qui passe. À l’occasion de la récitation de ce poème sur France Culture, voici ce qu’écrivait alors Télérama : « Un texte magnifique, ambitieux, surgi de ses tréfonds. L’aboutissement d’années de camouflage, de peur, de sentiment d’illégitimité face à la poésie. »
Laurence Nobécourt - photo Copyright Hannah Assouline - éditions du Cerf

